Soleil, cocotiers, sable blanc, une île pour ne rien faire

Koh Samui, 22 au 28 janvier 2002.

Une plage de sable blanc, très fin, des cocotiers qui la bordent d’un côté et la mer émeraude de l’autre, sous les cocotiers des bungalows en feuilles de coco tressées, ailleurs des hôtels de luxe avec piscine, des restaurants aux terrasses qui dominent la plage, le soleil.

Ce paysage qui se répète, entre deux cap rocheux, forme l’essentiel de l’île de Koh Samui. Une île pour amateurs de farniente, car hormis la baignade et le bronzage il n’y a ici strictement rien d’autre à faire.

L’eau trouble dissuade de l’apnée et de la plongée d’autant que les coraux recouverts d’une fine couche de vase meurent au fur et à mesure que les constructions se multiplient. Des constructions basses qui, parce qu’elles disparaissent sous les cocotiers, ne défigurent guère le paysage. Mais elles sont si nombreuses !

Se retrouvent sur Koh Samui des touristes venus de tous les pays occidentaux. Si bien qu’hormis la cuisine Thaï et les personnels Thaï des restaurants et des hôtels-bungalows on n’a guère l’impression de se trouver en Thaïlande.

Raoul et Rose Piche ont parcouru cette île en tous sens sur une petite moto. Parfois, elle leur a rappelé la Polynésie par ses sous-bois de plantations de cocotiers (principale production de l’île), parfois les Antilles par ses immenses plages de sable fin. Sans être blasés, ils ont tout de même réalisé qu’ils avaient vu tant d’îles tropicales qu’ils en devenaient exigeants. Mais ils étaient venus ici pour se reposer et surtout pour planifier la suite de leur voyage. Leur déception a donc été toute relative.

Raoul a passé des matinées dans les cartes et les guides afin de définir leur itinéraire au Cambodge, au Laos et au nord de la Thaïlande. Installé sur la terrasse d’un restaurant en bord de mer avec une vue magnifique. Il se disait qu’il y avait pire endroit pour prendre le temps de la réflexion. Quant à Rose elle s’occupait à rosir, alanguie sur la plage ou nageant dans la mer chaude. Elle a également pris le temps de négocier une robe Thaï chez un marchand proche du « Big Bouddha » situé à une extrémité de l’île et à discuter avec quelques compatriotes vivant là.

Bref, après la frénésie de Bangkok, Rose et Raoul étaient en harmonie avec cette île de “rien à faire (farniente)”… en attendant de passer à la partie “sérieuse” de leur périple au cours des deux mois à venir.

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